Blog

Les règles d'utilisation du blog

  • Le blog est en consultation totalement libre.
  • Si vous souhaitez proposer un billet à mettre sur le blog, vous pouvez me le soumettre par mail à travers la rubrique "Contact" du site. Sur ces billets vous pouvez aborder un sujet d'actualité sur les relations internationales au sens large du terme, vous pouvez commenter des billets postés par d'autres membres, ou encore un sujet lié aux études dans le domaines de l'international.
  • Une fois que le contenu de votre billet est validé, il est publié sur le blog.

Alors n'hésitez pas, rejoignez la communauté internationale du Dico du commerce international !

 

  A   B   C   D   E   F   G   H   I   J   K   L   M   N   O   P   Q   R   S   T   U   V   W   X   Y   Z

La famille "High-tech" sans droit de douane !

Le 2015-09-14

Franchise de droit de douane sur 200 produits High-tech d'ici 2018 
Un accord de principe vient d'être conclu par 54 membres de l'OMC pour supprimer plus de 200 droits de douane sur les produits high tech. Les ministres des Etats membres se sont engagés à conclure leurs plans de mise en œuvre pour la 10e Conférence ministérielle de l'OMC qui se tiendra à Nairobi en décembre 2015.

Le Directeur général de l'OMC a souligné que les 161 membres de l'OMC bénéficieront de cet accord dans la mesure où ils pourront tous profiter d'un accès aux marchés en franchise de droits de douane.

Parmi les produits visés dans le présent accord, nous retrouvons la nouvelle génération desemi-conducteurs, des systèmes de navigation GPS, des appareils médicaux comme les machines d'imagerie par résonance magnétique, des machines-outils pour la fabrication des circuits imprimés, des satellites de télécommunication ou encore des écrans tactiles.

Selon les termes de l'accord, la majorité des droits de douane sur ces produits seront éliminés dans les trois ans, avec des premières réductions à partir de 2016.

source : www.douane.gouv.fr

 

 

La Chine, colosse aux pieds d'argiles ?

Le 2015-09-10

On le sait, la croissance mondiale est très dépendante de la santé économique des quelques géants de la planète dont fait évidemment partie la Chine. Or, il apparaît que les importations chinoises ont nettement diminué en août, laissant à leur tour planer des doutes sérieux quant au dynamisme de la deuxième économie mondiale et à sa contribution à la croissance mondiale. Effectivement, les importations ont chuté de 13,8% par rapport à août 2014, bien plus que la contraction de 8,2% prédite par les économistes. Mais, c'est également leur 10e mois d'affilée de baisse, attestant à la fois du tassement marqué des prix des matières premières et d'une demande anémiée.

En revanche, les exportations ont moins diminué que prévu, mais enregistre tout de même une baisse de 5,5%. Cependant  les économistes n'en doutent pas moins que la Chine puisse atteindre son objectif d'une croissance annuelle de 6% des échanges commerciaux.

Rappelons que le produit intérieur brut (PIB) de la deuxième économie mondiale avait progressé l'an dernier de 7,4%, son plus bas taux de croissance depuis près d'un quart de siècle et sensiblement en-deçà de l'objectif d'environ 7.5 %  fixé par le gouvernement pour 2014.

Résultat de recherche d'images pour "chine baisse de croissance"                    

 

Le blog du commerce international reprend du service !

Le 2015-08-21

Après un gros mois d'absence le blog du dico du Commerce International reprend du service !

Dès lundi, retrouvez de nouveaux articles en rapport avec le monde du commerce international au sens large du terme : Marketing, économie, douane, logistique, politique...

Le Dico conserve son mode de fonctionnement, c'est à dire des articles nouveaux régulièrement mais sans rythme fixe (un article tous les 3-4 jours) selon mes contraintes professionnelles.

N'oubliez pas que vous pouvez commenter les articles, soit en m'écrivant directement dans la rubrique "contact" du site, soit sur le forum en créant une discussion sur le thème qui vous intéresse.

Alors, c'est partie pour une nouvelle année (scolaire) d'information sur l'international !

L'OMD accueille un 180 ème membres.

Le 2015-05-22

Le 13 mai 2015, le Ministère belge des Affaires étrangères a informé l'Organisation mondiale des douanes l'OMD que la Palestine a déposé son instrument d'adhésion à la Convention portant création d'un Conseil de coopération douanière et est devenue Membre de l'OMD à compter du 24 mars 2015.

La Palestine devient ainsi le 180ème Membre de l'Organisation.

C'est l'occasion pour dresser un rapide bilan sur cet Etat : 

Depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948, les différents mouvements politiques palestiniens ont fait de la création d'un Etat palestinien indépendant l'une de leurs principales revendications.

Le 15 novembre 1988, l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) proclame unilatéralement l'indépendance de la Palestine. Cette même année, 82 Etats reconnaissent officiellement ce « nouveau pays ». Parmi eux, une majorité de pays d'Afrique et du Moyen-Orient et une partie de ce qui était alors le bloc soviétique.

 

De nombreux autres pays suivront progressivement le mouvement, comme le Brésil et l'Argentine en 2011. Haïti est pour sa part le dernier pays en date à avoir reconnu officiellement la Palestine comme Etat, en septembre 2013. L'Autorité palestinienne se prévaut actuellement de la reconnaissance de la Palestine comme Etat indépendant par 135 pays, soit près de 70 % des 193 Etats membres de l'ONU. Mais pour le moment, aucune des puissances occidentales n'a encore franchi le pas. Avant la Suède, les rares pays de l'Union européenne à avoir pris cette décision, principalement des Etats de l'ancien bloc soviétique, l'avaient fait avant leur adhésion à l'UE. Pour la France, la réflexion est lancée, le texte de résolution de reconnaissance d'un État palestinien a été adopté par le Sénat en décembre 2014. L'exécutif se donne un délai de 2 ans pour enterriner la décision.

 

Description de l'image LocationPalestine.svg.

 

DrapeauDrapeau de la Palestine


 

Cuba, un bon partenaire commercial pour la France ?

Le 2015-05-18

L’une des raisons de la visite du président français, François Hollande, à Cuba est économique (première visite depuis la révolution castriste en 1959). Avec ses 11.2 millions d'habitants et son PIB de 6.8 milliards $ US, Cuba n'a pas forcément un potentiel très important mais qui n'est cependant pas à négliger. Un rapprochement avec Cuba peut faire naître de nouvelles perspectives dans la zone Caraïbe et en Amérique Latine.
Actuellement, la France est 9ème partenaire commercial (le montant des exportations françaises vers Cuba a atteint 157 millions d'euros en 2014), derrière le Canada, le Brésil, la Chine et les pays voisins des Caraïbes. Et lorsque les Etats-Unis lèveront l’embargo commercial qui pèse sur l’île, tout va aller très vite. Les besoins cubains touchent différents secteurs tels que les infrastructures de transports et de logistiques, le bâtiment, le tourisme et le développement du numérique.

Bien qu'encore noté "D" (aussi bien pour l'évaluation pays que pour l'environnement des affaires) par COFACE, il paraît évident que cette évaluation sera rapidement revue à la hausse avec l'ouverture économique qui s'amorce pour Cuba.

Urgo et l'offensif international !

Le 2015-05-12

VivaSanté change de nom. Le groupe familial a décidé de se rebaptiser du nom de son produit le plus célèbre, les pansements Urgo.
Effectivement, plus connus à travers ses marques (Juvamine, Humex, Mercurochrome et Urgo) que par son nom, Vivasanté a décidé de changer de nom dès le 1er juin 2015, avec URGO la marque la plus connue de son portefeuille.

Derrière ce changement de nom il y a une volonté stratégique du groupe qui passe d’un modèle de PME française qui exporte à celui d’une ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire) internationale. Il y a dix ans, cette société était en effet une PME française, uniquement centrée sur le marché hexagonal. Depuis, elle s'est mise à exporter, avant de donner un gros coup d'accélérateur à son développement à l'étranger à partir de 2011. Aujourd'hui, l'ex-VivaSanté est présent dans 52 pays et dispose de 20 filiales hors Hexagone. La société investit de 30 à 50 millions d'euros par an à l'étranger pour un chiffre d'affaires de 575 millions d'euros en 2014 (+ 7 %).
Face à des géants comme Procter & Gamble, Smith & Nephew ou Johnson & Johnson, il lui faut absolument gagner en notoriété à l'international. L'ex-VivaSanté disposait pour cela d'une série de marques comme Juvamine, Ricqlès ou Mercurochrome. Mais les pansements Urgo étaient le produit affichant la plus forte notoriété, à la fois en France et à l'étranger.

Le luxe ne sera plus l'apanage des européens !

Le 2015-05-03

Si il est vrai que le marché du luxe se voit dominer par une offre provenant essentiellement d'Europe (France, Italie, Grande-Bretagne...), on commence à voir apparaître une concurrence en provenance de pays plutôt inattendus dans ce domaine.

En effet, que ce soit d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique latine, nombre de pays émergents se lancent sur le marché du luxe. Des marques autochtones haut de gamme commencent à se faire un nom et à émerger sur la scène internationale, notamment en Europe. Un phénomène qui contribue à remettre en cause un "monopole" historique.
L'exemple de la Chine, plutôt habitué à se voir attribuer une image de "discounter" géant, et qui voit aujourd'hui des marques connues comme Longio pour les montres, Ne Tiger en haute couture ou Herborist en cosmétique percer au niveau mondial.

On peut également citer le chausseur brésilien Carmen Steffens, ou encore la marque Yswara d'Afrique du Sud.

Une nouvelle concurrence qui peut entraîner les marques historiques du luxe à se surpasser pour maintenir leur place sur la scène internationale.

L'Australie, une cible de choix pour l'export ?

Le 2015-04-04

Avec ses 24 millions d'habitants, l’Australie présente un contexte économique rare dans le monde développé :
Une croissance ininterrompue depuis 25 ans (2.5 % de croissance du PIB en 2014), qui se poursuit (au moins 2.2 prévu pour 2014) ; un endettement public limité (12 % du PIB), qui donne des marges de manœuvre en termes d’investissements publics ; un pouvoir d’achat parmi les plus élevés du monde (le 5
e), et réparti de manière équitable dans la population. En outre, l’insertion croissante de l’Australie dans la zone Asie-Pacifique (plus de 2/3 de ses échanges) va s’accentuer, en raison d’accords de libre-échange signés en 2014 avec la Corée du Sud, le Japon et la Chine. L’Australie peut donc, dans certains domaines, constituer une plateforme vers l’Asie. Amorcée récemment, la baisse du dollar australien peut également représenter un élément favorable pour investir dans un pays où les coûts restent élevés. De plus, la France dispose d’une image positive en Australie mais, comme souvent, fortement associée à l’art de vivre. L'intérêt est de pouvoir faire connaître les autres savoir-faire français notamment dans l'aéronautique, l'armement, l'optique...

Source : bpiFrance

Evaluation COFACE de l'Australie : A2 en EVALUATION PAYS   et   A1 en ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES.