C’est vingt-trois ans après son premier essai que Renault entame une nouvelle aventure en Chine ! Avec sa première usine inaugurée lundi 1er février avec son partenaire local Dongfeng, Renault sera le dernier constructeur automobile à s’installer en Chine. Hormis quelques minibus fabriqués jadis au compte-gouttes, la firme au losange avait raté le pari chinois.
Le nouveau site, implantée dans la cité de Wuhan, dans le centre-est du pays, avec un effectif de 2000 salariés, va produire le tout nouveau « SUV » compact Kadjar qui a l’honneur d’être le premier véhicule produit en série dès janvier 2016. Un deuxième « SUV», plus gros, sera également assemblé à la fin de l’année. La marque au losange prévoit également le développement avec son partenaire Nissan d’un nouveau véhicule électrique plus abordable que sa gamme actuelle, à la fois pour le marché chinois et les marchés émergents.
Le marché chinois s’est peut-être ralenti ces derniers mois. Sa croissance était de deux chiffres, elle est passée à 7%. Mais sur une base de 20 millions de véhicules, les perspectives restent plus que conséquentes. D’autant que l’on estime qu’il y a, en Chine, 150 voitures pour 1.000 habitants. Alors que d’autres pays en sont déjà 500.
Bref, le pari pour Renault n’est pas franchement risqué. D’autant qu’il a pu s’appuyer, pour se lancer, sur l’expérience de son partenaire Nissan, implanté de plus longue date sur le marché chinois.