Le Dico du commerce international se fait le relais d'un article très intéressant de l'excellent Le MOCI sur le développement international d'entreprises françaises du prêt-à-porter.
Tour d'horizon d'un marché en quête d'horizons lointains...
La Fédération française du prêt-à-porter féminin vient de publier pour la première fois une étude sur l’accélération du développement des marques de mode à l’international. Menée auprès d’une quarantaine d’acteurs du secteur, elle met en lumière le rôle crucial de l’international dans les stratégies des entreprises et propose une approche pratique des problématiques de l’export.
Pas de croissance sans export. En ces temps difficiles pour le secteur de l’habillement, sur fond d’inflation et d’une baisse drastique de la fréquentation des magasins physiques, franchir les frontières de l’Hexagone est devenu un impératif pour les marques de prêt-à-porter. « L’international est essentiel à la résilience des marques, il est impossible de faire sans, selon Céline Pagat-Choain, spécialiste de la distribution textile, mode et luxe au sein du cabinet Kéa qui a réalisé l’étude pour la fédération. Il ne faut pas être dans l’inertie, mais essayer et recommencer si l’on échoue. »
Ce cabinet avait mené une étude l’an dernier sur les nouveaux modèles économiques du secteur et leur grande variété (commerces de gros, distributeurs, marques 100 % digitales…). « Le changement, c’est qu’il n’y a plus de modèles mais quasi que des exceptions, souligne Anne-Laure Druguet, directrice des projets internationaux de la Fédération française du prêt-à-porter féminin, qui accompagne à l’export 350 sociétés par an. Du coup, il n’y a pas qu’une seule façon d’aller à l’international ou d’y accompagner les entreprises. »