On parle beaucoup de l’engouement pour le marché de l’occasion à tous les niveaux. Si ce dernier fait d’abord penser aux échanges entre particuliers, le difficile contexte économique mondial est tel que l’occasion gagne largement le secteur du B to B. C’est notamment le cas pour le marché des machines industrielles à un niveau international.
Avec plus de 380 milliards de chiffre d’affaires en 2015 et une croissance annuelle moyenne de près de 40 %, le marché de la machine d’occasion s’est beaucoup transformé au cours des dernières années.
L’utilisation incontournable d’internet dans les entreprises à fait que les échanges sont aujourd’hui globalisés et les machines se vendent depuis et vers les quatre coins du globe. On trouve notamment la présence de place de marché dédiée aux machines industrielles. Pour rappel, la place de marché (e-market place) est un espace virtuel de commerce B to B. Son objectif est d'agréger offres et demandes, clients et vendeurs. La Place de marché est souvent dédiée à un secteur d'activité et se veut automatiquement international.
Les raisons du succès de cette forme de commerce sont essentiellement dues aux réductions des coûts, des intermédiaires, gain de temps et une vision mondiale d’un marché qui permet aux vendeurs d’avoir des clients potentiels sur toute la planète et aux acheteurs un accès à une offre mondiale et donc un choix important.
Si l’accès à l’offre n’est plus vraiment une difficulté, reste qu’une fois le produit trouvé et acheté, il faut le transporter. Au niveau national, l’exercice ne pose pas véritablement de problème. Les difficultés surviennent avec la distance physique entre le vendeur et l’acheteur et le passage des frontières. La gestion de la logistique internationale pour des machines industrielles est plus complexe que pour un bien de consommation « classique » de par la complexité du produit, son volume, son poids, et parfois le démontage et le montage de l’ensemble.
Idem au niveau de la législation. Les obligations sont multiples et différentes selon si la transaction se fait dans ou hors Union Européenne. Par exemple, l'achat d'une machine d'occasion en UE impose qu'elle dispose d'un marquage CE. De même le vendeur doit fournir un certificat de conformité de la machine et prouver qu'elle respect les exigences européennes.
Il faut savoir qu’environ 90 % du commerce international se fait par voie maritime, il est ainsi systématique d’avoir recours à du transport multimodal pour faire parvenir la machine chez le client utilisateur. Cet aspect complexifie davantage l’acheminement d’une machine achetée/vendue à l’étranger.
Cette maîtrise de la chaîne logistique internationale pour ce type de produit ne s’improvise donc pas. Il est alors nécessaire de passer par des spécialistes du milieu.
Certains prestataires permettent de gérer l’ensemble du processus de l’achat/vente à la livraison de la machine. Exapro est l’un d’eux.
Depuis le début des années 2000, Exapro a développé une place de marché dédiée aux machines industrielles d’occasion à l’échelle internationale. Au-delà de la mise en relation vendeur/acheteur à travers la planète, l’entreprise propose également un ensemble de services qui permet de pallier aux difficultés liées à une transaction internationale. Avec un service personnalisé, le vendeur/acheteur se voit accompagner sur les différentes phases de sa démarche, notamment grâce à un réseau de partenaire qu’Exapro coordonne pour les besoins de ses clients.
Il y a donc deux tendances fortes sur le marché des machines industrielles, l’achat d’occasion et l’internationalisation. Si l’ensemble des acteurs semblent gagnant de cette évolution, il faut néanmoins prendre beaucoup de précautions et savoir s’entourer de professionnels compétents dans le domaine.