Deux exemples d'entreprise dans la mouvance du commerce international : Carrefour et Feu Vert. La première diminue ses actifs à l'étranger, tandis que la deuxième internationalise sa stratégie d'approvisionnement.
Effectivement, le groupe Carrefour annonce la vente de son parc de 8 hypermarchés au Japon au groupe Aeon (enseigne japonaise). Avec une part de marché qui n'a jamais réussie à décoller (0.1 % maximum), le groupe français renonce pour l'instant à son développement au pays du soleil levant. Néanmoins l'accord signé entre les deux groupes est un accord de franchise, ce qui va permettre à Carrefour de laisser son enseigne présente dans ce pays. Cela laisse penser que le Japon reste dans la tête des dirigeants du leader français de la grande distribution. Par con contre au Mexique la stratégie de retrait est plus radicale. Carrefour à effectivement revendu ses 31 hypermarchés entraînant ainsi un retrait pur et simple de ce pays !
Le cas Feu Vert : Déjà présent dans cinq pays européens (France, Espagne, Portugal, Pologne et Italie), Feu Vert annonce la création d’une centrale de négociations et d’achats internationale pour l’ensemble des activités du groupe. L'objectif annoncé est de renforcer le développement et la compétitivité du groupe dans un environnement de plus en plus concurrentiel en Europe.
Deux exemples qui nous montre que si l'international est omniprésent dans la stratégie de la plupart des groupes français, elle est parfois source d'opportunité et de développement mais aussi d'échecs et de déception.
A méditer !