Après avoir menacé la Chine des pires représailles économiques, les avoir désignés comme un ennemi des Etats-Unis, il semble que le Président américain a décidé de mettre de l’eau dans son vin !
En effet, selon l’AFP, Washington et Pékin ont conclu dans la nuit de jeudi à vendredi un accord commercial dans plusieurs domaines, de l'agroalimentaire à la finance.
Selon le texte, le géant asiatique autorisera d'ici la mi-juillet les importations de bœuf américain. Pékin avait déjà envisagé en septembre une levée partielle de son embargo, mis en place en 2003, sur la viande bovine américaine. En contrepartie, a cette même date, les Etats-Unis ont annoncé qu'ils autoriseraient les importations de volaille cuisinée chinoise.
Pékin a également accepté de prévoir des directives permettant aux services américains de paiement par carte « de commencer le processus d'obtention de licence » dans un secteur où le système de paiement du chinois UnionPay est en position de quasi-monopole.
Cette entente constitue une relative surprise sur la planète « commerce international » avec un Donald Trump qui avait opté depuis le début de son mandat pour la confrontation avec la Chine de Xi Jinping.
Cependant devant les objectifs annoncés, le Président américain devait atténuer les tensions entre les géants mondiaux. Rappelons qu’il s'est engagé début 2017 à agir pour réduire le déficit commercial abyssal entre les deux premières puissances mondiales, qui a atteint près de 350 milliards de dollars en 2016.
Il est annoncé que les négociations vont se poursuivre et s'étendre sur d'autres secteurs.
Si ce rapprochement ne peut être qu'un signe favorable pour l'économie mondiale, il faut quand même précisé que cet accord ne concerne pas les domaines économiques "sous tension" entre les deux pays, comme par exemple l'automobile ou l'acier.
A bon entendeur...