L’une des raisons de la visite du président français, François Hollande, à Cuba est économique (première visite depuis la révolution castriste en 1959). Avec ses 11.2 millions d'habitants et son PIB de 6.8 milliards $ US, Cuba n'a pas forcément un potentiel très important mais qui n'est cependant pas à négliger. Un rapprochement avec Cuba peut faire naître de nouvelles perspectives dans la zone Caraïbe et en Amérique Latine.
Actuellement, la France est 9ème partenaire commercial (le montant des exportations françaises vers Cuba a atteint 157 millions d'euros en 2014), derrière le Canada, le Brésil, la Chine et les pays voisins des Caraïbes. Et lorsque les Etats-Unis lèveront l’embargo commercial qui pèse sur l’île, tout va aller très vite. Les besoins cubains touchent différents secteurs tels que les infrastructures de transports et de logistiques, le bâtiment, le tourisme et le développement du numérique.
Bien qu'encore noté "D" (aussi bien pour l'évaluation pays que pour l'environnement des affaires) par COFACE, il paraît évident que cette évaluation sera rapidement revue à la hausse avec l'ouverture économique qui s'amorce pour Cuba.