Croissance faible, absence de pressions inflationnistes, politiques monétaires toujours plus expansionnistes et volatilité accrue sur les marchés financiers : c’est le quadruple constat que l’on peut faire pour l’économie mondiale au regard de ce début d’année 2016.
Devant cette tendance plutôt morose, Coface vient de revoir à la baisse la note du Japon à A2 (plutôt que A1) après avoir été mis en surveillance négative en janvier.
Même punition pour plusieurs émergents notamment des pays du moyen-orientaux ou d’Asie centrale producteurs d’hydrocarbures. Conséquence des prix bas du pétrole sur les marchés. Ainsi La note A4 de l’Arabie Saoudite et A2 du Koweït sont mises sous surveillance négative, le Kazakhstan est dégradé en C (au lieu de B) et Le Sultanat d’Oman voit sa note baissée à A4.
De fait, la reprise contrastée qui se manifeste dans les pays émergents reste fragile compte tenu de « la faible dynamique des pays avancés (1,7% en 2016) » qui « perturbe plus que jamais l’équilibre mondial ». Coface estime que la croissance mondiale ne devrait pas dépasser 2,7% cette année.