Les missions sont variées (assistant marketing, ingénieur, informaticien...), mais les spécialisations les plus demandées sont le contrôle de gestion, la comptabilité et les finances, le commerce international et les ventes, puis le génie civil, la mécanique, la chimie, l'électronique, l'informatique, les télécommunications... Les compétences en sciences humaines (droit, lettres, langues) sont moins appréciées toutefois la maîtrise de la langue du pays (ou l'anglais) est souvent nécessaire mais non suffisante.
Pourquoi ce succès des commerciaux ? Parce que les entreprises exportatrices, en particulier les PME, recrutent souvent un jeune volontaire pour aller décrocher un marché ou préparer le terrain pour la commercialisation d'un produit, ou l'installation d'un centre de production. Certains secteurs sont particulièrement friands de volontaires internationaux : l'automobile, la banque, l'énergie (pétrole et gaz), le BTP, l'industrie pharmaceutique, les télécoms, l'industrie agro-alimentaire, l'aéronautique... Si vous avez une compétence dans ces domaines, allez consulter les offres sur les sites des entreprises, grandes ou petites. Quant aux destinations, les Etats-Unis arrivent en tête, suivis de la Chine (qui monte très fort), du Royaume-Uni et de l'Allemagne. L'Afrique ne représente que 12 % des départs, l'Amérique latine 5,5 %, le Moyen-Orient 3%.
En septembre 2020, dans le cadre du plan de relance des exportations françaises suite à la pandémie, le Gouvernement propose une aux PME et ETI le "chèque V.I.E.". Grâce à ce dernier l'Etat prend à sa charge 5.000 euros pour l'envoi d'un jeune sous statut VIE dans une entreprise de petite ou moyenne taille.