Nicole Bricq a été ministre du Commerce extérieur du gouvernement Hollande jusqu'en avril 2014. Elle était à l'initiative d'un plan d'action pour le développement des entrerprises française à l'export et lutter contre le déficit commercial qui atteignait en 2011, 70 milliards d’euros, dont 45 milliards de facture énergétique. L’objectif de réduction portait alors sur les 25 milliards restants.
Selon la ministre, il s’agissait de cibler «les filières prioritaires» à même d’être développées à l’international et de repérer dans ces secteurs les entreprises suffisamment solides pour tenter le coup. Pour celau elle proposait de s’appuyer sur les régions, qui travaillent elles-mêmes avec d’autres opérateurs tels que les pôles de compétitivités ou les chambres de commerce et d’industrie (CCI). En outre, des agents d’Ubifrance (maintenant Business France) devaient rejoindre les centres régionaux de la future Banque publique d’investissement (BPI), pour conseiller les entreprises dans leur développement à l’international.
Nicole Bricq soulignait la nécessité de se concentrer, dans un premier temps, sur les établissements de taille intermédiaire (ETI), ces entreprises ayant entre 250 et 4.999 salariés. Il faut un programme d’accompagnement personnalisé (avec UBIFRANCE), triennal et contractuel, qui exige une implantation durable: «Quand dix entreprises commencent à exporter, un an plus tard, seules trois le font encore. C’est une chute qui interroge, ce n’est pas normal.», s'interrogeait alors la ministre.
D’où l’intérêt de mieux cibler les marchés, notamment en définissant des couples pays/produit, «ce qui permettra d’agir plus sélectivement», selon Nicole Bricq. Cette mission avait été confiée à la direction générale du Trésor.
Nicole Bricq n'est plus ministre du commerce extérieur depuis avril 2014.