D'origine anglo-saxonne (de la Common law), l'expression représente la décision d'une juridiction étrangère prononçant une injonction ayant pour objet d'interdire à une partie d'introduire ou de poursuivre une instance devant une autre juridiction. Concrètement, elle interdit à un plaideur de saisir une juridiction autre que celle désignée par les parties.
L'anti-suit injunction est conforme à l’ordre public international français depuis l’arrêt de la Cour de cassation du 14 octobre 2009.