Le Dico vous avez promis de vous tenir au courant des aventures du Brexit et il s’y tient !
La Chambre des lords a adopté ce lundi 13 mars, le texte de loi permettant à la première ministre britannique, Theresa May, de déclencher la procédure prévue par l’article 50 du Traité de Lisbonne, préalable aux négociations sur le Brexit. Donc concrètement le compte à rebours a démarré et la Première Ministre à maintenant les mains libres pour activer la première étape des pourparlers de divorce entre Londres et Bruxelles, ce qui devrait se faire d’ici fin mars.
Une fois activé l’article 50 du traité de Lisbonne, les dirigeants des 27 autres Etats membres pourraient se réunir le 6 avril pour un sommet visant à définir des « lignes directrices » des négociations à venir. L’activation de l’article 50 sera également le début de la période de 2 ans pour boucler le dossier de la séparation, qui ne se fera pas sans dégât ! En effet, comme tout divorce il y a des conséquences financières : le départ des Britanniques entraînera une perte sèche dans le budget commun. Deuxième contributeur net après l’Allemagne, au coude à coude avec la France, le Royaume-Uni ne versera plus ses 11 milliards d’euros au pot commun. Mais à l’inverse, la note s’annonce salée pour Londres. Les Britanniques ne toucheront plus non plus les 8 milliards de subvention octroyées par Bruxelles.
Mais, car dans cette histoire de Brexit, rien n’est simple, ce mardi 13 mars a également été le jour qu'a choisi la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon pour annoncer qu'elle allait demander un nouveau référendum d'indépendance, faisant planer une menace d'éclatement du Royaume-Uni. De quoi faire réfléchir les instances de Londres.
Alors si le dénouement du Brexit n’a jamais été aussi proche, le chemin paraît encore bien semé d’embuches et bien malin celui qui peut prédire la conclusion d’un des grands faits géopolitiques de ces dernières années !