C’est en effet ce mercredi 29 mars que Theresa May activera l'article 50 du traité européen, enclenchant le divorce entre Londres et l'Union européenne .
Le déclenchement du Brexit ouvre la période de négociations de sortie de l’UE, qui doit durer deux ans au maximum.
Au cœur des négociations se trouve de nombreux points qui doivent trouver réponse.
Parmi les aspects délicats on trouve notamment le statut de la City de Londres, capitale européenne de la finance, disputé par Paris, Francfort, Amsterdam et Dublin. L'enjeu est énorme : plus de 30 milliards de dollars de revenus sont négociés entre les deux rives de la Manche et jusqu'à 75.000 financiers londoniens pourront se voir forcés de rejoindre l'Union européenne.
Parmi les autres sujets brûlants figure également la facture de la sortie de l’UE. Bruxelles pourrait exiger des Britanniques jusqu’à 60 milliards d’euros, un montant correspondant aux engagements déjà pris par Londres en termes de contribution au budget européen.
Cela ne doit pas faire oublier que ces négociations se dérouleront avec en arrière-plan la menace d’éclatement du Royaume-Unis. La première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a annoncé la semaine dernière qu’elle demanderait la tenue d’un nouveau référendum d’indépendance entre l’automne 2018 et e printemps 2019.